Diamants sur canapé présente
la rencontre entre Holly Golightly, jeune femme sophistiquée à la
recherche d'un riche époux et son nouveau voisin, Paul Varjak,
écrivain dont l'inspiration s'est tarie depuis longtemps. Comme deux
êtres perdus, ils se trouvent mutuellement un rôle de soutien
complice tout en arpentant les rues de New-York de façon espiègle.
Un lien fort se tisse entre eux, de la camaraderie à l'amour.
Considéré par beaucoup comme un
film majeur posant les bases du genre même de la comédie
romantique, Diamants sur canapé est effectivement une leçon de mise
en scène au service de l'émotion. L'utilisation de la musique en
particulier, avec ses violons aux trémolos omniprésents, renforce
un sentiment chaleureux qui berce le spectateur au gré des
séquences. La chanson « Moon River » interprétée par
Audrey Hepburn est un grand moment qui m'a touché. Paul Varjak, de
sa fenêtre du dessus, admire sa nouvelle amie donnant de la voix
dans une position de spectateur, renforçant notre propre empathie à
son égard. De nombreuses séquences étonnent aussi par l'humour
loufoque et la liberté de ton employée, à l'image d'une séquence
de strip-tease ou encore de ces réunions mondaines, occasions pour
Blake Edwards de mettre en scène un humour qui m'a rappelé celui de
Lubitsch. Un âge d'or dans la filiation de l'humour typiquement
Hollywoodien, présenté en copie 4K. Diamants sur canapé offre une
vision emblématique du New-York de 1961, et cette restauration
impressionne, soulignant les qualités visuelles du cinéma de studio
et d'une époque haute en couleurs. N'ayant jamais vu ce film
auparavant, je suis heureux de l'avoir découvert pour ma première
fois dans une telle qualité, qui a renforcé mon immersion de
spectateur.
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